Membres

Qu’est-ce qu’une coopérative

La Coopérative de Gestion Forestière des Appalaches est une coopérative de travailleurs. C’est donc dire qu’il s’agit d’une coopérative dont l’objectif premier consiste à fournir du travail à ses membres. En étant propriétaires de leur entreprise, les travailleurs peuvent ainsi avoir une plus grande implication quant au développement de celle-ci et à ses orientations. C’est une façon pour eux de prendre leur avenir en main.

Il existe actuellement environ 150 coopératives de travailleurs au Québec, dont une trentaine sont des coopératives forestières.

La coopérative de travailleurs n’est pas un organisme à but non lucratif, mais bel et bien une entreprise dont la propriété et la philosophie de gestion sont en harmonie avec un fonctionnement démocratique. Elle possède ses propres règlements, adoptés et modifiés par les membres lors des assemblées générales.

Le fonctionnement de la coopérative se fait en conformité avec la Loi sur les coopératives (L.R.Q. C-67.2). L’assemblée générale des membres élit un conseil d’administration qui exercera tous les pouvoirs qui lui sont conférés dans cette loi.

Le directeur général, responsable des opérations courantes de la coopérative, relève directement du conseil d’administration. Tous les travailleurs à l’emploi de la coopérative se doivent d’en être membres, à l’exception des personnes engagées uniquement pour une courte période.

Le développement des coopératives de travailleurs repose sur la volonté et la capacité du milieu à créer localement de l’emploi à partir des ressources disponibles. Mais l’entreprise coopérative marque aussi un changement social caractérisé par la montée du partenariat, par la recherche de solutions originales et par l’identification de nouveaux créneaux économiques.

La coopérative forestière est une entreprise inaliénable, enracinée dans son milieu et qui contribue au développement économique et social des régions du Québec.

Les coopératives de travail sont maintenant étroitement reliées au concept de l’économie sociale au Québec. Les coopératives forestières acceptent cette allégeance au nom des principes qui les animent tout en insistant sur les notions de rentabilité d’entreprise et de création de richesse collective.